En 1980, la SSEA fonde le Canadian Institute in Egypt et le 1er janvier 1981, la Société et son Institut s'affilient au Canadian Mediterranean Institute. En septembre1982, un protocole officiel est signé entre le Canada et l'Égypte pour établir l'institut canadien en tant que présence culturelle officielle ayant ses assises au Caire. En 1984, un nouveau chapitre de la SSEA voit le jour à Calgary et dès 1995, Dr. Robert Chadwick entame les démarches de création du chapitre du Québec à Montréal.

Grâce à la Société, les universitaires qui poursuivent des recherches en Égypte et au Soudan bénéficient des services de logistique et de secrétariat. Elle soutient aussi des travaux épigraphiques et archéologiques relatif à l'Osiris, maître de l'Éternité à Karnak en Haute-Égypte et elle participe activement au projet de l'Oasis de Dakhleh tout en assurant un support constant à d'autres expéditions comme le Projet du Wadi Tumilat de l'Université de Toronto.

Afin d'intéresser un plus vaste auditoire à l'Égyptologie, la Société organise une série de conférences publiques ainsi qu'une série de communications réservée à ses membres. Pour ceux-ci, la SSEA / Benben Publications publie un journal annuel (Journal of the Society for the Study of Egyptian Antiquities, JSSEA) ainsi qu'un bulletin (Newsletter).



Notre devise 







Passons-y un moment ! 

Le Papyrus Westcar, duquel est tirée cette invitation à passer un moment avec nous, relate en un langage simple quelques contes magiques du temps du pharaon Khufu. Il a été écrit vers la fin du Moyen-Empire en hiératique, puis traduit en signes hiéroglyphiques, il constitue aujourd'hui l'un des textes les plus utilisés pour apprendre à traduire et à lire la langue égyptienne. De même, nous souhaitons que votre visite sur notre site vous donne le goût d'aller plus loin et de pénétrer plus avant dans l'univers fascinant de l'égyptologie.




S'il y eut toujours des statues de métal dans les temples, c'est à la 3e Période Intermédiaire que l'art des bronziers atteint l'apogée de sa production, en qualité comme en quantité.

Cette grande statue d'Horus appartenait à une scène dans laquelle les deux dieux patrons de la royauté, Horus et Thot, face à face, aspergent le roi pour le purifier avant les rites. Pour économiser le métal, ces grandes statues sont creuses car fondues selon le procédé dit "à cire perdue": on modèle un noyau d'argile et de sable que l'on recouvre d'une couche de cire de l'épaisseur qu'aura le bronze, modelé à la forme voulue; le tout est recouvert d'argile et chauffé: la cire fond et s'écoule, laissant un espace vide entre le noyau intérieur et la gangue extérieure, espace dans lequel on coule le métal en fusion. Après refroidissement, on casse la gangue extérieure; généralement le noyau intérieur est laissé. Cette statue semble inachevée: le visage n'a pas été poli, les tenons qui réunissent les bras (fondus séparément) au corps sont encore visibles. Sans doute était-elle revêtue d'une couche aujourd'hui disparue, en plâtre ou en or.


Créée en novembre 1999 à Montréal sous l'initiative de Robert Chadwick, Brigitte Ouellet, Emmanuel Pradheilles et Nicole Brisson, la Société pour l'Étude de l'Égypte ancienne (SEEA) est le chapitre québécois de la Society for the Study of Egyptian Antiquities (SSEA) dont le siège social est à Toronto. Société à but non lucratif fondée en 1969 et incorporée le 10 août 1970 sous les lois de la Province de l'Ontario, la SSEA a pour but de stimuler l'intérêt pour l'Égyptologie, d'assister les professionnels et les non-professionnels dans leurs recherches en ce domaine et de promouvoir les expéditions archéologiques en Égypte. Le chapitre de Montréal est en ce sens fier de soutenir les étudiants en octroyant depuis 2010 une bourse annuel qui leur permet d'assister à la fin de semaine du symposium annuel de la SSEA se déroulant à Toronto. 
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